Depuis
la route de Quimper, juste avant le rond-point du Croëzou, on aperçoit sur la
gauche un manoir, précédé d’un colombier. Il s’agit manoir de Bonnescat (ou
Bonescat, ou encore Bonezgat). Avec ceux de Rubihan et de Garlan, il est l’un
des derniers manoirs encore existants sur les 17 qu’a compté le territoire de
Plogonnec. C’est une construction du 16e siècle, remaniée au 18e,
époque à laquelle fut ajoutée l’aile orientale. Le bâtiment est flanqué au nord
d’une tourelle.
Cité
à la réformation de 1426, il est alors habité par la famille de Kernevez. Vers
le milieu du 16e siècle, il passe aux Le Guirriec, qui blasonnent d’or à la fasce d’azur accompagnée de 3
merlettes d’éperon d’azur. En 1778 le propriétaire de Bonezgat est messire
de Kerléan, qui possède les prééminences du seigneur de Cludon dans l’église
paroissiale, à savoir, une chapelle avec banc et tombe, ses armes dans la
grande vitre au-dessous de celles de Nevet, ses armes en bosse dans le clocher.
Au
sud du manoir se trouve une petite chapelle du 18e siècle dédiée à saint Louis,
et encore un peu plus au sud le colombier.
Au
niveau de l’embranchement du chemin qui mène au château, dans le bois situé de
l’autre côté de la route, se trouve une motte féodale, nommée An Douffès – « la douve » en
breton. L’enceinte intérieure mesure 25 mètres de diamètre. Le retranchement
domine l’aire intérieure de 4 mètres et les douves de 7 mètres. Du côté nord, le
fossé et protégé par une contrescarpe de 3 mètres de hauteur et d’autant de
largeur. La porte principale s’ouvre à l'ouest, et une seconde au sud.
En venant du Croëzou, juste avant l’embranchement
du chemin qui mène au château, une route part sur la droite, qui s’enfonce dans
la vallée du ruisseau de Kerganapé. Le parcours, très pittoresque, permet de
passer devant le moulin de Bonnescat, dont la roue tourne toujours, au milieu d’un
jardin soigneusement aménagé (photo prévue au printemps prochain).
Infobretagne
signale par ailleurs à Bonnescat la présence d’un tumulus, dont la localisation
précise n’est pas spécifiée, ainsi que de deux autres tumuli plus à l’ouest, à
Rubihan et près de Lezoudoaré.
(Sources :
Infobretagne, Base Mérimée)
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