Le quartier de Bel-Air se situe à l’extrémité orientale de la commune
de Pluguffan, le long de l’ancienne route de Quimper à Pont-l’Abbé, dont le
tracé coïncide reprend celui de l’ancienne voie romaine qui reliait Quimper à
Penmarc’h. Outre l’existence à proximité d’un lieu-dit La Boissière, indice
d’une présence romaine, des tuiles et poteries ont été découverts sur le site, dans
des retranchements et près d’une fontaine.
Avant la création de la quatre-voies dite la Transbigoudène, Bel-Air marquait l’embranchement, sur la route
Quimper-Pont-l’Abbé, de la route qui permettait de rejoindre depuis Quimper le
bourg de Pluguffan, en passant par Quélennec et Ti Crapon. L’actuel parcours
Quimper – Pluguffan, par la D 40 et le village de Tréguer, est en effet plus
récent – il ne figure pas sur la carte de l’état-major.
Le quartier de Bel-Air sur la carte IGN actuelle (2016) |
Le quartier de Bel-Air sur la carte de l'état-major (1820-1866) |
Croas Ty Souben
L’ancien carrefour est toujours marqué par une croix, dite Croas Ty Souben. Curieusement, aucune de mes sources – pas même l’Atlas des croix et calvaires du Finistère – n’en fait mention. Elle présente, côté est une pietà, côté ouest – difficilement visible car faisant face à une haie d’arbres -, le Christ en croix.
L’ancien carrefour est toujours marqué par une croix, dite Croas Ty Souben. Curieusement, aucune de mes sources – pas même l’Atlas des croix et calvaires du Finistère – n’en fait mention. Elle présente, côté est une pietà, côté ouest – difficilement visible car faisant face à une haie d’arbres -, le Christ en croix.
L'ancien château de la Boissière
Peu après le carrefour en continuant vers Plomelin, une route s'embranche sur la gauche, qui dessert les hameaux du Vujid Vras, Porsmoalic et Kerinic ar Gorre. Au niveau de Vujid Vras (en français "la grande boissière"), on voit sur
la droite une tourelle du 16e siècle. C’est le dernier vestige du
château de la Boissière, ou Boixière, qui fut la propriété successive des
familles Trémillec (en 1562), Jegado, Trécesson et Landes.
Le château possédait une chapelle domestique, aujourd’hui détruite,
dédiée à la Trinité, également appelée Chapelle-Neuve. Elle a été vendue en
1810 pour couvrir les réparations de l'église de Pluguffan.
(Sources : Infobretagne, carte de l’état-major,
La Civitas des Osismes à l’époque gallo-romaine)
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