samedi 5 janvier 2013

LANVENEGEN - La route de la Trinité

De la D 123 qui relie Quimperlé à Guiscriff, s'embranche sur la droite, peu après le village de La Croix Rouge en Querrien, une petite départementale qui conduit vers Lanvénégen. La route, fort pittoresque, remonte le cours d'un affluent du Naïc, puis le Naïc, suivant fidèlement, sur 3 kilomètres, chacun de leurs méandres. Au détour d'un des virages apparaît soudain la chapelle ruinée de la Trinité, à droite, immédiatement en contrebas de la route. Une vision d'autant plus fantomatique lorsque la vallée est enveloppée de brouillard, comme le jour où je l'ai photographiée.

Cette chapelle, construite au 17e siècle par le seigneur de Coatsal, à l'emplacement d'un édifice plus ancien, a perdu sont toit au cours d'un incendie en 1948. Une fontaine surmontée d'une petite croix ventrue en jouxte le choeur, tandis qu'une autre se trouve une cinquantaine de mètres au sud. Le pardon se déroule le dernier dimanche de mai.





Une centaine de mètres après la chapelle, au débouché de la vallée du Naïc, la route laisse sur la gauche le très vieux moulin de la Trinité (1426). Sa roue a disparu, mais les parois du bâtiment en conservent les traces des frottements. 













Quelques mètres en aval du pont qui franchit le Naïc, on remarque un gué de pierre, qui traverse le ruisseau juste avant sa confluence avec l'affluent que la route suivait jusqu'à présent.






Encore un peu plus loin, on aperçoit sur la gauche  un vieux manoir, au pied d'un coteau boisé. Il s'agit du manoir de Lescréant (15e s., restauré), dont le vocable vient de les (manoir,cour), et de cran (essart). 

Avant de s'éloigner du Naïc pour grimper vers le bourg de Lanvénégen, la route laisse à droite le moulin de Lescréant, occupant un site bucolique.






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